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Densités, mémoires...et retour à l'essence

  • guenolamainguyther
  • 16 avr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 avr.

Quand j’accompagne quelqu’un, je perçois des densités, des cristallisations, qui sont les origines vibratoires du mal être, du blocage ou de la difficulté vécus. Sur une thématique donnée, c’est comme un réseau d’informations plus denses qui se découvrent les unes après les autres. Elles sont autant de mémoires, programmes, croyances, conditionnements qui peuvent aussi bien être mentaux, émotionnels, sensoriels, éthériques, physiques, cellulaires.



Aucune de ces informations n’est la réalité de l’être humain concerné. Elles sont comme des couches autour de la vérité de ce qu’il est. Mais elles colorent sa perception, sa manière d’être au monde et façonnent son vécu. Elles sont ce que nous avons pu appeler « la condition humaine » qui fait écran à l’Être.


Au centre est toujours la même chose : une présence faite de paix, de joie, d’amour, de liberté spontanée, de puissance créatrice. Regardons un enfant encore peu conditionné : il est libre, joyeux, spontané, bienveillant. Il pleure, puis il joue à nouveau. Il revient naturellement à lui. Pourquoi ? Parce qu’il est encore connecté à sa nature profonde.

C’est cette nature qui reste intacte et présente sous les couches d’informations plus denses.

 

D'où viennent ces densités ?


Voici les principales sources que je perçois en soin. Elles sont multiples, souvent entremêlées, et forment un réseau unique à chacun :


Les expériences de vie


Chocs émotionnels, traumatismes, séparations… Ce sont les plus évidents. On les retrouve souvent en psychothérapie : ces moments marquants qui laissent une empreinte et infléchissent notre vie corporelle, active et intérieure, souvent durant des années.


Les blessures d’attachement


La psychologie moderne utilise là un terme que l’on pourrait aisément remplacer par amour. Ces blessures prennent souvent l’aspect de micro-chocs répétés dans l’environnement familial et immédiat : manques d’attention, désapprobations subtiles, absences émotionnelles ou d’écoute, défaut de guidance, etc... Souvent, on ne les identifie pas comme traumatisants… mais ils sculptent durablement notre rapport à nous-mêmes.


Les chocs fondateurs


Ceux qui précèdent la parole et parfois même la naissance : émotions vécues in utero, stress parental ressenti, sentiment de ne pas être désiré, ou "pas comme il faut", conditions de naissance... Ces ressentis initiaux s’inscrivent sensoriellement et émotionnellement et ont un impact très important sur notre manière de (nous) voir (dans) le monde.

 

Les imprégnations plus invisibles


Certaines densités perçues en soin viennent d’espaces plus subtils, moins personnels, et moins explorés par la psychologie académique.


Il en va ainsi des mémoires familiales ou transgénérationnelles, des traumatismes vécus par nos ancêtres qui semblent s’imprimer dans notre énergie ou notre corps ; mais aussi des mémoires et pensées collectives qui sont nos mémoires de groupe, de genre, de société, de nation, de religion, etc…


Je retrouve aussi des liens énergétiques ou des présences énergétiques de personnes proches, des figures importantes, ou même d’influences invisibles, que nous avons besoin de clarifier pour nous libérer de la confusion qui en résulte.


Il arrive que surgissent, en soin, des images, des émotions ou des impressions qui semblent venir "d’ailleurs" : d’une autre époque, d’un autre lieu, d’une autre vie peut-être. Qu’on croie ou non aux notions de karma ou de réalités multiples n’a pas vraiment d’importance. Ce qui compte, c’est de ne pas refuser ce que cela éveille dans nos ressentis, d’accueillir les impressions ou images telles qu’elles se présentent lorsqu’elles résonnent en nous.

 

Ce que nous portons n’est pas ce que nous sommes


Toutes ces couches perçues en soin sont des informations enregistrées, parfois figées. Mais elles ne définissent pas l’essence. Elles recouvrent simplement ce que nous sommes profondément : amour, liberté, joie, capacité créatrice.

Ce retour à Soi n’est pas une quête lointaine. Il est immédiat, dès qu’on accueille et laisse se dissoudre les informations plus denses.


Ce qui compte, c’est le ressenti, l’accueil.

Laisser venir ce qui se présente et, depuis la paix, l’amour, la liberté que nous ne cessons d’être, le laisser fondre.


Nous ne sommes pas nos souffrances.

Nous ne sommes pas nos croyances.

Nous sommes ce qui demeure, une fois que tout cela est vu, accueilli… et relâché.

 

 

 
 
 

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